Passer la jambe
Passer la jambe
Larchey, 1865 : Donner un croc-en-jambes, et par extension, supplanter.
Son ennemi roulait à ses pieds, car il venait de lui passer la jambe.
(Vidal, 1833)
Passer la jambe à Thomas (V. ce mot), c’est, dans l’armée, être de corvée pour l’enlèvement des goguenots. — Allusion à l’action de les renverser dans les latrines.
Delvau, 1866 : v. a. Donner un croc-en-jambe.
Passer la jambe à Jules
Rigaud, 1881 : Enlever les tonneaux de vidange, — dans le jargon des troupiers.
Passer la jambe à Thomas
Delvau, 1866 : v. n. Vider le baquet-latrine de la chambrée, — dans l’argot des soldats et des prisonniers.
Merlin, 1888 : Voyez Jules.
France, 1907 : Vider le baquet-latrines ; argot des troupiers. On dit aussi prendre l’oreille à Jules.
C’est un vrai velours que la goutte
Pour les débiles estomacs,
Surtout si cela te dégoûte
De passer la jambe à Thomas.
(Raoul Fauvel)
Passer la jambe à Thomas, à Jules
La Rue, 1894 : Vider la tinette.
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