Delvau, 1866 : Porter de faux cheveux pour faire croire qu’on en a beaucoup. Argot du peuple. Du temps de Tabourot, on disait une perruquée en parlant d’une Coquette à la mode qui ajoutait de faux cheveux à ses cheveux naturels, — comme faisaient les coquettes du temps de Martial, comme font les femmes de notre temps. D’où vient cette épigramme du seigneur des Accords :
Janneton ordinairement
Achepte ses cheveux, et jure
Qu’ils sont à elle entièrement :
Est-elle à vostre advis perjure ?
Vous devinez la réponse : Non, elle n’est point « perjure » parceque ce que nous achetons est nôtre.
