d’Hautel, 1808 : C’est moi qui suis le perruquier dans cette affaire. Locution triviale ; pour dire que l’on est dupé dans une affaire, que les frais en demeurent à votre charge.
On prononce vulgairement perrutier.
Perruquier
Perruquier
Perruquier (laissez passer le)
Merlin, 1888 : Signal d’avertissement donné aux travailleurs de la tranchée, lorsque arrive un obus ou une bombe qui les rasent souvent de près.
Perruquier de la crotte
Rigaud, 1881 / France, 1907 : Décrotteur.
Perruquier de la sérieuse
France, 1907 : Le bourreau. Il procède à la dernière toilette.
— Ouvrez donc, bistro de malheur !… J’ai une soif carabinée, et tout est fermé dans ce sacré pays… C’est un désert depuis Clichy !… Ouvres-tu ? puisqu’il y a de la lumière, c’est que tu es encore là…
À présent le tenace consommateur tambourinait le volet avec les poings.
— Si je le laisse dehors, pensa l’assassin, il va ameuter les environs… des gendarmes faisant leur ronde peuvent passer, et ils s’informeront… et alors gare au perruquier de la sérieuse… Non ! je ne me laisserai pas comme ça rafraîchir les douilles…
(Edmond Lepelletier, Les Secrets de Paris)
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