Rossignol, 1901 : Une chose qui ne vaut rien, ne vaut pas un pet de lapin.
France, 1907 : Rien. « Ne pas valoir un pet de lapin », ne rien valoir. Même observation que pour pet d’un âne mort.
— Si j’étais que Madame, je me ferais pas tant de bile.
— Et pourquoi donc, ma bonne Julie ?
— Le meilleur des hommes ne vaut pas un pet de lapin.
(Fin de Siècle)
Les hommes, les hommes,
Ça n’vaut pas les quatr’ fers d’un chien !
Nous sommes, nous sommes,
Les seules qui les connaiss’nt bien.
Quand même, on aime :
Pour eux, nous avons un pépin !
Quoiqu’ils n’vaill’nt pas un pet d’lapin,
Nous les gobons tout d’même.
(René Esse)
