Rigaud, 1881 : Faire partie de, en être, — dans le jargon des voleurs.
Quand je vous récidive qu’on en pince et dur.
(P. Mahalin, Les Monstres de Paris)
France, 1907 : Être amoureux.
Monsieur le curé de Fouilly,
En pinçait pour sa bonne,
Il promettait le paradis
À la jeune friponne :
« Un baiser doux comme le miel,
De ta lèvres, ma belle,
Te conduira tout droit au ciel. »
(Léo Lelièvre, La Bonne du curé)
France, 1907 : Locution facétieuse employée dans le Centre, exprimant la prétention de s’entendre à une chose, de connaître un art ou un métier ; synonyme de s’en piquer.
L’expression est vieille. Le comte Jaubert fait observer qu’on la trouve déjà dans le Roman du Renard, à l’entrée en scène du chien qui se vante de pincer le beau français.
