Piquepou

Piquepou

Rigaud, 1881 : Tailleur, — dans le jargon du peuple. C’est sans doute une déformation de piqueprou, c’est-à-dire pique beaucoup, dans l’ancienne langue française. Le mot est loin d’être jeune. La variante est : Pique-prune ; prune également mis pour prou.

Piquepoux

France, 1907 : Tailleur. « Cette expression, dit M. Paul Homo, doit venir de l’habitude qu’ont certains ouvriers tailleurs, dits appiéceurs, de passer souvent l’aiguille dans leurs cheveux, pour la graisser un peu lorsqu’elle doit traverser un drap épais ou double : d’autre part, il se peut que ce sobriquet vienne des réparations à faire dans de vieux vêtements qui peuvent contenir de la vermine. » Voir Pique-prunes.


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique