Bras-de-Fer, 1829 : Place d’exécution.
Vidocq, 1837 : s. f. — Place publique.
Clémens, 1840 : Celui qui figure en plein vent.
Larchey, 1865 : Place. — Diminutif. V. Parrain.
Delvau, 1866 : s. f. La place où se font les exécutions, — dans le même argot [des voleurs]. Avant 1830, c’était la place de Grève ; sous Louis-Philippe, ç’a été la barrière Saint-Jacques ; depuis une douzaine d’années, c’est devant la prison de la Roquette. On dit aussi Placarde au quart d’œil.
Rigaud, 1881 : Place publique, — dans le jargon des voleurs.
Virmaître, 1894 : La place. Non pas seulement comme le dit A. Delvau la place où se font les exécutions, mais bien n’importe laquelle. La placarde du fourmillon : la place du marché (Argot des voleurs).
Rossignol, 1901 : Place. Lorsqu’un marchand a obtenu une place dans une fête ou marché, il a sa placarde.
Hayard, 1907 : Place.
France, 1907 : Place publique ; argot des voleurs, qui désignent généralement ainsi la place d’exécution. Ils l’appellent aussi place au quart d’œil ou place de vergne.
C’était, avant 1830, la place de Grève ; puis la barrière Saint-Jacques ; actuellement c’est la place la Roquette. Placarde du fourmillon, place du marché.
Crompe, crompe, mercandière,
Car nous serions béquillés ;
Sur la placarde de vergne
Il nous faudrait gambiller.
(Mémoires de Vidocq)
