Planches (les)

Planches (les)

France, 1907 : Le théâtre. Monter sur les planches, se faire comédien.

S’il est un endroit où la vertu est une gloire réelle de demeurer dans sa triple cuirasse de pureté, de vaillance, le sacrifice, c’est certainement dans ce monde d’à côté qu’on appelle les plancher, où la femme est forcée de représenter le pour et le contre de la vérité, le paradoxe, l’envers du vrai, la splendeur du vice élégant moderne. À force de s’inféoder dans toutes les causes, de se faire l’avocat du bien et l’avocat du diable, elle finit par jouer souvent au naturel la comédie qu’elle n’a cru donner que pour les autres.

(Arsène Houssaye)


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique