Delvau, 1866 : v. a. Perdre, — dans l’argot des voleurs. Être pomaqué. Être arrêté.
Rigaud, 1881 : Perdre, — dans le jargon des voleurs.
Boutmy, 1883 : v. intr. Se faire prendre, se faire pincer. Mot à peu près tombé en désuétude.
La Rue, 1894 : Perdre.
France, 1907 : Perdre ; argot des voleurs.
C’est la mère Michel qui a pomaqué
Son greffier.
(Chanson argotique de la mère Michel)
France, 1907 : Prendre ; argot des voleurs.
— En rangeant les cambrioles on a peut-être laissé se plaquer un gluant de carton, et je voudrais le pomaquer pour ma daronne.
(Jean Richepin)
Ce mot a aussi le sens d’arrêter : « Mon poteau s’est fait pomaquer par la rousse. »
