Vidocq, 1837 : Rassembler la foule sur la voie publique, pour ensuite expliquer les cartes ou vendre de la pommade propre à faire croître les cheveux, du savon à détacher, etc., etc.
Un homme sage, s’il a une montre, une bourse ou un portefeuille, doit fuir la postiche avec autant de soin que le choléra. Il y a toujours quelques Tireurs dans la foule qui entoure l’escamoteur ou le marchand de chansons.
Les saltimbanques, escamoteurs, tireurs de cartes sont souvent de mèche (de moitié) avec les voleurs. Au signal de ceux-ci, le saltimbanque prend une canne qu’il fait tourner sous le nez des spectateurs pour agrandir la circonférence du cercle. La foule se met en mouvement, les Fourlineurs saisissent à propos l’instant favorable, et les curieux sont dévalisés.
On n’a pas oublié l’âne savant, ce quadrupède intéressant, qui savait désigner le plus jaloux, la plus amoureuse de la société. Une brigade de Tireurs suivait toujours le propriétaire de l’âne savant ; lorsque l’animal ruait, ces Messieurs exploraient les poches de leurs voisins.
Postiche (faire une)
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