France, 1907 : Facteur, employé des postes.
L’eau tombe à torrents ; le vent redouble de furie. Que feront vos compagnons de route ? Le voleur entrera au premier cabaret ouvert — il y en a à toute heure ; — le chien se mettra à l’abri ; le malheureux postier seul continuera sa route, car l’instant fatal approche, et une minute de retard suffirait pour lui mériter la première fois cinq, la seconde fois quinze jours de suspension, en d’autres termes, pour le priver du sixième ou de la moitié de ses faibles appointement.
(J. Hilpert, Le Facteur de la poste aux lettres)
