Larchey, 1865 : Signifie, au théâtre, préparer ce que l’on a à dire par une pantomime pour augmenter l’effet. Le mot a été inventé par des comédiens de province (Couailhac).
Delvau, 1866 : Augmenter l’effet d’un mot par une pantomime préalable, — dans l’argot des comédiens de la banlieue et de la province.
Rigaud, 1881 : « Préparer ce que l’on a à dire par une pantomime vive et animée, pour en augmenter l’effet. C’est encore sauver son manque de mémoire par une pantomime. C’est Monvel qui, le premier, pour venir en aide à sa mémoire et attendre le souffleur, avait une délicieuse pantomime de petit-maître. Il secouait son jabot, arrangeait ses manchettes, etc. » (V. Couailhac, La Vie de théâtre)
