Prunes

Prunes

France, 1907 : Testicules.

Prunes (mangeur de)

Rigaud, 1881 : Tailleur.

Prunes (pas pour des)

France, 1907 : Pour quelque chose.

Le dîner débuta gaiement. Ils avaient un sujet de conversation qui prêtait à la médisance et, là-dessus, on pouvait pêcher au hasard : dans le monde officiel, pas une personne que ne fût de première force. Ce n’était pas pour des prunes la quintessence de la province.

(Edgar Monteil)

Une ancienne horizontale demande un fonds de liquoriste bien achalandé de jeunes gens… qui ne viendraient pas là pour des prunes.

(Écho de Paris)

Prunes de Monsieur

Delvau, 1864 : Les testicules, dont les femmes sont si friandes, à cause de l’excellente eau de noyau qui en sort.

Si malgré les vœux de madame,
Les prunes de monsieur m’ont plu,
On doit excuser une femme
Que tenta le fruit défendu.

(Marcillac)

France, 1907 : Évêque, à cause de la couleur violette.

Prunes de prophétie

Delvau, 1866 : s. f. pl. Fumées d’un animal, — dans argot des chasseurs.


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique