Râteau

Rateau

Rigaud, 1881 : Agent de police, — dans le jargon des camelots.

Virmaître, 1894 : Agents de police. Ils ratissent les voleurs (Argot des voleurs).

France, 1907 : Gendarme, agent de police ; ils ratissent les voleurs.

France, 1907 : Prêtre. Abréviation de ratichon. Voir ce mot.

Crevons d’coups de marteaux
La Sorbonne aux rateaux.

(Chanson des Casquettes noires)

France, 1907 : Prostituée ; elle ratisse les poches des clients. Argot faubourien.

Râteau

Fustier, 1889 : Gendarme, agent, dans l’argot des malfaiteurs.

Le terme est nouveau ; veuillez ne pas l’oublier et remarquer toute la justesse de l’expression. L’agent de police en effet nous ratisse et nous englaise dans la piaule.

(A. Belot, Le Roi des Grecs)

Faut suriner les pantres
À coups d’couteaux dans le ventre
Et crever d’coups d’marteaux
La cervelle aux râteaux.

(Chanson, 1884)

La Rue, 1894 : Gendarme. Agent. Prêtre.

Rossignol, 1901 : Agent de police.

Sauvons-nous, v’là les râteaux.

Râteaux parce qu’ils râtissent, (prennent). Un peigne est aussi un râteau.

Rateau (faire son, faire du)

Rigaud, 1881 : Faire, comme punition, un service supplémentaire à l’expiration des vingt-huit jours que, chaque année, les réservistes doivent à l’État, — dans le jargon des soldats de la réserve. C’est la variante de faire du rabiau.


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique