Racine

Racine

d’Hautel, 1808 : Il y prendra racine. Se dit par raillerie d’un homme ennuyeux et importun, qui fait des visites d’une longueur excessive.

Racine de buis

La Rue, 1894 : Dent jaune ou gâtée Individu au visage contrefait.

Virmaître, 1894 : Dents. Ainsi nommées lorsqu’elles sont sales et noires. Vesinier, membre de la Commune en 1871, fut surnommé par Henri Rochefort : racine de buis, par allusion à la racine de cet arbuste qui est noueuse avec des protubérances qui ressemblent à des verrues difformes. Racine de buis caractérise la tête des individus qui ressemblent à cette racine (Argot du peuple). N.

France, 1907 : Bossu, personne contrefaite. Dent longue et jaune.

Racines de buis

Delvau, 1866 : s. f. pl. Dents jaunes, avariées, esgrignées, — comme celles que Bilboquet arracha jadis devant « Monsieur et madame le maire de Meaux ».

Rigaud, 1881 : Dents blondes et déchaussées, les cousines germaines des clous de girofle.


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique