Rafraîchir

Rafraîchir

d’Hautel, 1808 : On dit qu’Une nouvelle rafraîchit le sang, pour exprimer qu’elle tranquillise l’esprit ; qu’elle calme les inquiétudes, fait plaisir.

Rafraîchir (se faire)

Fustier, 1889 : Se faire couper les cheveux, la barbe.

L’autre soir, j’étais entré chez un coiffeur du boulevard, avec l’intention de me faire rafraîchir…

(Gil Blas, 1881)

Rafraîchir (se)

Delvau, 1866 : v. réfl. Se battre au sabre, — dans l’argot des troupiers. On dit aussi : Se rafraichir d’un coup de sabre.

Rafraîchir d’un coup de sabre (se)

Larchey, 1865 : Se battre. — Allusion à la sensation du froid qu’on éprouve en sentant la lame pénétrer dans les chairs.

Un officier lui demanda s’il voulait se rafraîchir d’un coup de sabre.

(Ed. Lemoine)

Rigaud, 1881 : Se battre en duel au sabre, dans le jargon des troupiers.

Rafraîchir les barres (se)

Rigaud, 1881 : Boire, — dans le jargon des soldats de cavalerie qui disent encore : se rincer les barres.

France, 1907 : Boire ; terme de cavaleries ; allusion aux barres du cheval.


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique