un détenu, 1846 : Avouer, reconnaître. Renifler quelqu’un.
Larchey, 1865 : Refuser d’aller plus avant.
Si ce n’avait pas été l’heure, j’aurais reniflé.
(Monselet)
Larchey, 1865 : Sentir deviner (Vidocq). V. Pante.
Delvau, 1866 : v. a. et n. Boire. Il faudrait n’avoir pas été enfant pour ne pas se rappeler le maternel :
Renifle, Pierrot,
Y a du beurre au pot.
Delvau, 1866 : v. a. Respirer, sentir. Signifie aussi, au figuré : Pressentir, deviner, avoir soupçon de…
Delvau, 1866 : v. n. Faire un effet rétrograde, — dans l’argot des joueurs de billard.
Delvau, 1866 : v. n. Reculer, se refuser à faire une chose, — dans l’argot des faubouriens, qui ont eu l’occasion d’observer les chevaux peureux.
Rigaud, 1881 : Boire d’un trait. — Pressentir.
Fustier, 1889 : Aspirer, prendre l’eau.
La plus jeune avait… des bottines qui reniflaient l’eau.
(Goncourt : La Faustin.)
La Rue, 1894 : Boire. Reculer. Pressentir. Refuser. Moucharder.
Virmaître, 1894 : Ne rien vouloir faire.
— Tu renifles sur le truc.
Mot à mot ; rebuter (Argot des voleurs).
France, 1907 : Boire.
Allez, parlementaires,
Renifler dans vos terres,
Il est temps, Dieu merci ;
Allez, ceux de Pologne,
Les cadets de Gascogne,
Les Auvergnats aussi.
(Raoul Ponchon)
France, 1907 : Deviner, pressentir. « Renifler un bon coup. »
France, 1907 : Espionner.
France, 1907 : Ne rien faire. Renifler sur le truc, refuser de travailler.