Delvau, 1866 : s. f. Griserie, petite débauche. Être en ribote. Être ivre.
Ribote
Ribote
Ribote, ribotte
France, 1907 : Petite débauche, excès bachiques.
En entendant le four ronfler,
On s’arrêtait pour renifler.
Ô souvenir des gaies ribottes !
Combien de folles sans souci
Ont fait craquer sous leurs quenottes
Les pâtés du père Jussy !
(Alfred L. Marquiset, Rasures et Ramandons)
Être en ribotte.
Pas une seule fois en ribotte, même le lundi ; rapportant sa quinzaine intacte. Et avec cela, très délicat. Jamais un mot qui rappelât à sa femme qu’elle avait été bien folle autrefois.
(François Coppée, Le Coupable)
Riboter
Delvau, 1866 : v. n. Hanter les cabarets.
France, 1907 : S’amuser à boire ; se conduire en ribaud.
Ma maîtresse et moi, je partons
Pour riboter aux Porcherons…
(Vadé)
Riboteur
France, 1907 : Habitué de cabaret ; individu qui aime à boire, à s’amuser au lieu de travailler.
Grands riboteurs, mais patriotes
Jusque dans leurs plus grands excès,
Ils n’ont jamais pris de culottes
Qu’avec des breuvages français,
Buveurs de vins à l’âme fière,
Lancez au vent votre refrain :
Qu’il s’en aille au delà du Rhin,
Pour narguer les buveurs de bière.
(Victor Meusy)
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