Delvau, 1866 : adj. et s. Mauvais compagnon.
Virmaître, 1894 : De rosse, dur. cruel (Argot du troupier).
France, 1907 : Fainéant, mauvais soldat ; de rosse, mauvais cheval. Terme militaire.
Il était toujours en retard de cinq minutes, de sorte que son officier de peloton ne l’appelait plus que rossard, — une épithète fort en vogue au 13e — et que, comme il pleuvait de la salle de police, il était toujours sous la gouttière.
(E. Gaboriau, Le 13e hussards)
Trubl’ est un rossard
Toujours en retard,
D’mandez à Massard…
Trubl’ est un flegmard
Qui se fait du lard.
(Trublot, Le Cri du peuple)
France, 1907 : Faux ami, mauvais compagnon, individu malveillant. Voir Rosse.
La femme d’un boursier, qui vient de quitter brusquement Paris, s’inquiétait auprès d’un ami de l’itinéraire suivi par le fugitif.
— Et, dit-elle, après Lisbonne, quel est le premier arrêt ?
L’ami, rossard :
— Les gendarmes !