Roustir

Roustir

Vidocq, 1837 : v. a. — Tromper.

Larchey, 1865 : « La plupart des banquistes, pour me servir de leurs expressions, ont un truc pour roustir les gonzes, c’est-à-dire une supercherie pour attraper les bonnes gens. »

(Avent. de J. Sharp, 1789)

Delvau, 1866 : v. a. Tromper, duper, — dans l’argot des voleurs. Signifie aussi Dévaliser.

Rigaud, 1881 : Tromper ; filouter.

La Rue, 1894 : Tromper. Dévaliser. Rousti, pris, perdu.

Virmaître, 1894 : Prendre, s’approprier le bien d’autrui. Être rousti : être pris (Argot des voleurs).

Rossignol, 1901 : Prendre, voler.

Il a voulu me roustir mon morlingue.

Hayard, 1907 : Prendre.

France, 1907 : Voler, escroquer, dévaliser.

À l’heure qu’il est, l’entonne est roustie.

(Mémoires de Vidocq)


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique