Saloper

Saloper

d’Hautel, 1808 : Hanter des femmes de mauvaise vie ; se plonger dans la dissolution, dans le vice le plus bas et le plus crapuleux.

Fustier, 1889 : Argot des élèves de l’école des Beaux-Arts.

La seule chose qui soit interdite, c’est de saloper. Ne vous effarouchez pas de ce mot, c’est le mot usuel, adopté. M. Dubois (le directeur de l’école) met son nom au bas d’un avis dans lequel on lit : Il est formellement interdit de saloper avant tel jour. Qu’est-ce donc que saloper ? C’est entrer dans la loge les uns des autres pour y formuler son appréciation sur l’œuvre du voisin.

(Liberté, août 1883)

France, 1907 : Travailler mal.

Saloperie

d’Hautel, 1808 : Au propre saleté, malpropreté.
Dire ou faire des saloperies. Tenir des propos obscènes ; faire des petitesses, des vilenies.

Delvau, 1866 : s. f. Ordure, — au propre et au figuré, spucritia et obscenitas. Dire des saloperies. Employer un langage ordurier. Faire des saloperies. Se conduire en goujat.

Delvau, 1866 : s. f. Vilain tour, lésinerie, crasse.


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique