Secouer les puces

Secouer les puces

Virmaître, 1894 : Stimuler un endormi, le secouer du péché de paresse (Argot du peuple).

France, 1907 : Battre, réprimander.

On bouffait du pain noir et pas à pleines ventrées, et dans la bicoque en torchis, pêle-mêle avec les bêtes, il ventait et il gelait pire que dehors. En guenilles, nu-pattes commune des cabots, la ribambelle des loupiots bramaient le froid et la faim. Devant le curé s’appuyant de bons morceaux tout en prêchant le jeûne, devant le richard insolent on se faisait petits. Mais nom de Dieu, à l’occasion, on savait bien leur secouer les puces.

(Le Père Peinard)


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique