Sublimer (se)

Sublimer (se)

Larchey, 1865 : Se raffiner.

Les jeunes biches se sont sublimées au contact des anciennes.

(Lynol)

Sublimer : Travailler pendant la nuit.

Afin de tromper la surveillance des adjudants (de l’École polytechnique), celui qui sublime place son lit renversé sur quatre tabourets, rabat la couverture par dessus, et étendu sous cet abri, rumine en paix les problèmes ardus des mathématiques transcendantes.

(La Bédollière)

Delvau, 1866 : Se corrompre davantage, mais avec art, — dans l’argot des petites dames, qui ont une façon à elles de s’élever (sublimare).

Rigaud, 1881 : S’avilir, tomber dans l’avilissement.

La Rue, 1894 : S’aviler, se raffiner, se corrompre davantage dans l’argot des prostituées.


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique