d’Hautel, 1808 : Mot trivial. Sein sans fraîcheur, gorge dénuée de charmes.
Delvau, 1864 : Mot grossier signifiant une mamelle pendante. Les tétons deviennent tétasses.
(G. Coquillart)
Cette mère des gueux, cette vieille carcasse
D’un linge sale et noir resserra sa tétasse.
(Théophile)
France, 1907 : Poitrine grosse et pendante. Il n’est si beaux tétons qui ne deviennent tétasses.
Mais, ô belles Houris, célestes Haydées,
Quand on pense à deux mains tenir vos seins gémeaux,
On n’a plus sous les doigts que d’antiques chameaux
Dont la tétasse pend sur des cuisses ridées.
(Jean Richepin)
