France, 1907 : Sein de la femme, le plus doux oreiller de l’homme.
Sur un col blanc, qui fait honte à l’albâtre,
Sont deux tétons, séparés, faits au tour,
Allant, venant, arrondis par l’amour.
(Voltaire)
— Ce petit chef-d’œuvre du jour
Renferme une gorge bien dure…
— Allez, l’abbé ! c’est imposture,
Lui dis-je, en lui poussant la main
Dont le jeu devenait badin.
— Comment donc ! me dit-il, la belle,
Vous voulez faire la cruelle !
Laissez-moi prendre ces tétons !…
(Vadé)
Son haleine, comme sa peau
À des senteurs de fruit nouveau,
Quand on aspire entre ses dents,
On croit respirer du printemps,
Voilà pourquoi nous la chantons :
Vive la Noire et ses tétons !
(Aristide Bruant, Marche du 113e)
On écrivait au XVIIIe siècle ce mot avec deux t.
… Deux petits tettons que Dieu fit
Pour qu’aussitôt la main désire
De toucher ce que l’œil admire.
(Grécourt)
