France, 1907 : Sorte d’oriflamme semblable à celui des anciens hérauts d’armes qui s’adaptait à la trompette, dans les régiments de la garde impériale.
Tablier
Tablier
Tablier (droit de)
Boutmy, 1883 : s. m. Bienvenue payée par les apprentis à leur entrée dans l’atelier. Cette coutume est tombée en désuétude à Paris ; mais elle est encore pratiquée, dit-on, en province, et particulièrement dans le nord de la France.
France, 1907 : Bienvenue que payent les apprentis admis dans un atelier.
Tablier (lever son)
France, 1907 : Se laisser séduire ; quand on va se laisser séduire, le tablier ne tarde pas à être levé.
Tablier (rendre son)
France, 1907 : S’en aller, se démettre ; allusion aux servantes que l’on renvoie et qui s’empressent d’enlever leur tablier.
Tablier blanc
Rigaud, 1881 : Bonne d’enfants. La dame aux Camélias du troupier.
France, 1907 : Garçon de café, bonne d’enfants ; argot populaire.
Une sourde agitation règne parmi les tabliers blancs, c’est-à-dire les garçons de café, au sujet de garçons étrangers qu’emploient en trop grand nombre les patrons. L’insuffisance des pourboires et les exigences du service ne seraient pas non plus, paraît-il, étrangers à cette agitation.
(Le Journal)
Tablier de cuir
Delvau, 1866 : s. m. Cabriolet, — dans l’argot des faubouriens.
Rigaud, 1881 / La Rue, 1894 / France, 1907 : Cabriolet.
Tablier de sapeur
Delvau, 1864 : Motte bien garnie de poils, noirs, blonds ou rouges, longs ou frisés… On dit aussi ; Barbe au con.
Clara, elle, avait une gorge superbe, des fesses splendides, et un adorable petit con, protégé par un formidable tablier de sapeur.
(J. Le Vaixois)
Tablier lève (le)
Delvau, 1866 : Se dit — dans l’argot des bourgeois — d’une fille qui ne peut plus dissimuler sa grossesse. Intumescit alvus. Faire lever le tablier. Engrosser une fille ou une femme.
Tablier lève (son)
Delvau, 1864 : Se dit d’une fille qui s’est laissé faire un enfant et qui ne peut plus dissimuler sa grossesse.
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