Halbert, 1849 : Haute.
Taque
Taque
Taquer
Halbert, 1849 : Hausser.
Delvau, 1866 : v. a. Hausser, — dans l’argot des voleurs.
Boutmy, 1883 : v. intr. Frapper avec le marteau sur un morceau de bois nommé taquoir, pour égaliser le niveau des lettres d’une forme en baissant celles qui pourraient remonter. Par ext. et au fig., frapper quelques coups légers avec le composteur sur le bord de la casse, quand un compositeur conte une piau. C’est une façon de protester contre ce qu’il dit ; c’est un diminutif de roulance.
France, 1907 : Hausser.
France, 1907 : Interrompre par un roulement le composteurs le récit d’un bavard ; argot des typographes.
— Ne dis pas de mal du théâtre Montmartre, interrompit le père Polastron ; de très grands artistes y ont débuté. Moi qui vous parle, j’y ai vu jouer M. Mélingue ; c’était en 1883. Figurez-vous que ce jour-là…
À ce moment un roulement sec, mais bien nourri, retentit dans l’atelier. Tous les typos frappaient de leur composteur sur leur casier avec un entrain et un ensemble des plus remarquables.
Ce petit exercice est de tradition dans les ateliers de compositions cela s’appelle taquer et sert de protestation, souvent préventive, contre un récit trop long, une redite, où quelque mensonge évident.
Nul n’y échappe, Gutenberg lui-même reviendrait en ce monde qu’on le taquerait s’il menaçait de devenir raseur.
(Simon Boubée, Le Testament d’un martyr)
Taqueté
Rigaud, 1881 : Terme chorégraphique.
C’est la vivacité, la rapidité, ce sont les petits temps sur les pointes : c’est Essler.
(Ch. de Boigne)
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