Te Deum

Te Deum

France, 1907 : Discours.

— Un bien digne homme, c’est lui qui est à la tête de toutes les bonnes œuvres de la paroisse de Sainte-Éleuthère… Il dirige un tas de sociétés, les Petits-Fumistes, les Enfants sans père, des Madeleines repenties… Voilà comment que Sylvie l’a connu… Tu sais qu’elle était très malheureuse avec un père poivrot et une mère ivrognesse… Il la retirée de chez ses parents et l’a placée dans au ouvroir. Mais ma Sylvie se rasait. Un beau jour, v’là qu’elle file… et qu’elle se met à faire la noce… Un soir, qu’elle s’occupait rue Montmartre, elle tombe juste sur m’sieu Tiburce… D’abord, elle a eu honte et elle a cherché à se tirer… Trop tard, par exemple ! Tu penses le Te Deum qu’il lui a refilé, le vieux…

(Oscar Méténier)

Te Deum raboteux

Rigaud, 1881 : Scène de ménage avec accompagnement de coups de poing. — Faire chanter un Te Deum raboteux à la bourgeoise, battre sa femme jusqu’à ce qu’elle crie.

France, 1907 : loc. mét. Bâton. Chanter un Te Deum raboteux, crier sous les coups.

— Sa femme l’a bousculé, ils se sont cognés ; il lui a fait chanter un Te Deum raboteux.

(Denis Poulot, Le Sublime)


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique