Tempérament

Tempérament

d’Hautel, 1808 : Il a un bon tempérament de croire cela. Se dit ironiquement à quelqu’un qui fait des propositions ridicules ; et dans le même sens que, Il a un bon foie.

Delvau, 1864 : Ardeur amoureuse.

Qui sait, hélas ! si ton, tempérament
Ne trahit pas ton malheureux amant.

(Voltaire)

Né avec un tempérament de feu, je contras a peine ce que c’était qu’une belle femme que je l’aimai.

(Diderot)

Pine-moi plutôt un de ces grands drôles
Qui crevant de tempérament,
Larges des reins et des épaules :
C’est dit nanan.

(É. Debraux)

Tempérament (à)

Rigaud, 1881 : Payement par fraction de mois en mois. — Acheter à tempérament, acheter avec la faculté de payer tant par mois. Ce genre d’opération est très usité entre filles galantes et marchandes à la toilette. Ces dames, qui ont le petit mot pour rire, appellent encore ce mode de payement : « À tant par amant ».

Elle leur avance les sommes nécessaires, qu’elles remboursent à tempérament.

(F. d’Urville, Les Ordures de Paris)

Tempérament (acheter à)

France, 1907 : Acheter en payant par acomptes.

Ce genre d’opération est très usité entre filles galantes et marchandes à la toilette. Ces dames qui ont le petit mot pour rire, appellent encore ce mode de payement à tant par amant.

(Lucien Rigaud)


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique