Raban et Saint-Hilaire, 1829 : Bourreau (le), la tolle, le couteau de la guillotine.
Tolle
Tolle
Tolle ou tollard
Vidocq, 1837 : s. m. — Bourreau. Les bonnes gens croient encore que la loi force le fils du bourreau à remplacer son père ; on conçoit facilement l’existence de ce préjugé, car cette profession est en effet si horrible, que l’on conçoit difficilement qu’un homme qui peut demander des moyens d’existence au travail, fût-ce même au plus rude, l’exerce sans y être contraint ; mais les bonnes gens se trompent, la loi ne force personne à être bourreau, le fils du bourreau, comme tous les autres citoyens, peut ne point exercer la profession de son père ; le bourreau même peut, lorsque cela lui convient, donner sa démission : la profession d’exécuteur des hautes œuvres n’est donc exercée que par des gens auxquels elle convient, ce qui n’empêche pas que de nombreuses demandes ne soient adressées à l’autorité chaque fois qu’il y a une vacance. Un individu qui avait obtenu, à titre de récompense nationale, une place d’exécuteur, et qui ne croyait probablement pas posséder les qualités nécessaires pour l’exercer avec honneur chercha un acquéreur et en trouva un.
Tolle, lege
France, 1907 : Prends, lis. Ce sont les paroles que l’Esprit Saint fit entendre à Augustin en lui faisant lire une épitre de saint Paul, ce qui décida sa conversion.
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