Larchey, 1865 : Inclination assez forte pour en faire négliger d’autres. V. Toqué.
Hortense est sur le chemin de la fortune… Une simple toquade, et elle est perdue.
(Les Pieds qui r’muent, 1864)
V. Toqué.
Larchey, 1865 : Manie.
Prémary a une toquade. On le débine, on le nie, on veut le tuer.
(A. Scholl)
Delvau, 1866 : s. f. Inclination, caprice, — dans l’argot de Breda-Street.
Delvau, 1866 : s. f. Manie, dada.
Rigaud, 1881 : Manie, caprice amoureux, amour passager. — Avoir des toquades, s’éprendre facilement de quelqu’un, avoir fortement envie de quelque chose. — Elle a des toquades pour le premier venu.
Boutmy, 1883 : s. f. Manie, dada, fantaisie, inclination. Ce mot, généralement usité dans le langage du peuple de Paris, a été introduit dans l’atelier typographique et ne paraît pas y être né.
La Rue, 1894 : Manie. Caprice amoureux.
France, 1907 : Caprice, manie.
— Je n’ai pas la toquade du mariage, comme l’avait Mlle de Velaines, et comme l’ont, avec une si remarquable entente, toutes ces demoiselles…
(Albert Cim, Demoiselles à marier)
