d’Hautel, 1808 : C’est un ouvrage bien torché. Se dit ironiquement d’un ouvrage fait avec peu de soin ; bousillé.
Torcher quelqu’un. Le battre ; le maltraiter ; l’arranger d’une rude manière.
Des torche-cadet. Des papiers inutiles, des actes qui ne sont bons à rien, ou dont on ne fait aucun cas.
Rigaud, 1881 : Donner des coups, battre ; d’où l’expression se donner un coup de torchon.
Rigaud, 1881 : Tourner avec grâce et facilité un petit travail littéraire ; faire dans les mêmes conditions une œuvre d’art sans importance.
Monselet qui a si galamment torché le si joli sonnet à l’asperge.
(L. Veuillot)
Fustier, 1889 : Faire vite et mal. — Manger. Torcher les plats. Avoir appétit.
France, 1907 : Faire.
