Larchey, 1865 : Infidélité. — On dit, sans abréger, trait d’inconstance.
Savez-vous ce que c’est qu’un trait ?… Eh bien ! c’est que quand une femme est avec un marlou (souteneur) ; si elle a un caprice pour un autre et le passe, voilà un trait !
(Cinquante mille voleurs de plus à Paris, Paris, 1830, in-8)
Son mari lui avait fait tant de traits, qu’elle l’avait quitté.
(Champfleury)
Delvau, 1866 : s. m. Caprice amoureux, — dans l’argot des filles et de leurs souteneurs. Avoir un trait pour un miche. Ne rien exiger de lui que son amour, se passer de gants.
France, 1907 : Caprice. Avoir un trait pour un miché, éprouver un caprice pour quelqu’un ; argot des filles.
