Delvau, 1864 : Infidélités qu’un homme fait a une femme, ou une femme à un homme ; coups tirés illégalement.
Son mari lui avait fait tant de traits qu’elle l’avait quitté.
(Champfleury)
Devant monsieur le maire
J’ai solennellement promis de ne pas faire
De traits à mon époux…
(L. Protat)
Delvau, 1866 : s. m. pl. Infidélité conjugale, — dans l’argot des bourgeoises. Faire des traits à sa femme. La tromper en faveur d’une autre, la trahir.
La Rue, 1894 : Infidélités conjugales.
France, 1907 : Infidélités. Faire des traits à son mari, à son amant, à sa femme, à sa maîtresse, les tromper. Expression populaire.