France, 1907 : Voler les gens riches.
Le voleur, qui connait à fond sa coupable industrie, et qui travaille dans le grand, ne part jamais en campagne sans être muni de tous les outils spéciaux à l’accomplissement de ses méfaits. Il peut, à volonté, selon le besoin, approprier ses procédés au genre de vol qu’il doit pratiquer. Il a sur lui le couteau nécessaire pour entailler une poche, la petite et la fine cisaille en acier, à l’aide de laquelle il coupe les chaînes de montres et de médaillons, ainsi que l’instrument servant à fendre discrètement une sacoche.
(G. Macé, Un Joli Monde)