d’Hautel, 1808 : Tricoter quelqu’un. Lui donner la bastonnade ; l’étriller d’une rude manière.
Tricoter. Marcher précipitamment et à petits pas.
Larchey, 1865 : Battre. — Du vieux mot Tricote : gros bâton. V. Roquefort.
Prends vite un bâton ; Tricote cet homme sans cœur.
(Chanson carnavalesque, 1851, impr. Chassaignon)
Larchey, 1865 : Danser. — Comparaison du jeu des jambes à celui des aiguilles.
Delvau, 1866 : v. a. Battre. On dit aussi Tricoter les côtes.
Delvau, 1866 : v. n. Danser.
France, 1907 : Marcher d’un pas mal assuré, comme un homme ivre ; et par ampliation faire des zigzags, aller d’un côté du trottoir à l’autre.
Qu’il fasse la rue en tricotant, c’est-à-dire en allant successivement des numéros pairs aux numéros impairs, ou qu’il la desserve en impasse, ce qui s’entend d’une distribution commencée par un côté et terminée par l’autre, il ne peut tarder à trouver un obstacle.
(J. Hilpert, Le Facteur de la poste aux lettres)
