Tromper

Tromper

d’Hautel, 1808 : On peut se tromper sans boire. Se dit pour excuser une erreur, une bévue que l’on a faite.
Il tromperoit son père. Se dit d’un homme très-exercé dans l’art de la fourberie, d’un marchand subtil et fripon.

Tromper d’endroit (se)

Delvau, 1864 : Enculer une femme, au lieu de la baiser, — ce qui peut arriver, la nuit surtout, au plus honnête homme.

Comm’ c’est chaud ! comm’ c’est étroit !
Tiens ! je m’suis trompé d’endroit !
J’ai fait un’ fameus’ bêtise,
Mamselle Lise…

(A. De Calonne)

Se voyant traité d’la sorte,
Il dit qu’il s’est trompé de porte,
El vent m’ fourrer son outil
Dans un trou qu’ j’ai sous le nombril.

(Parnasse satyrique)


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique