d’Hautel, 1808 : Un trotte menu. On appelle ainsi celui qui marche vite et à petits pas.
Trotter
Trotter
Trotter (se)
Rigaud, 1881 : Déguerpir, — dans le jargon des soldats de cavalerie.
La Rue, 1894 : Aller. Aller vite. Partir. S’enfuir.
France, 1907 : S’en aller, s’enfuir, ou simplement marcher.
Mélie, un bout de femme pâlotte, aux joues piquetées de taches de rousseur, aux lèvres friandes, d’une joliesse de petite bouquetière vicieuse et qui, dans sa robe nuptiale, avait l’air de s’être déguisée pour quelque chahut de mi-carême plutôt que de revenir de l’église, s’était tranquillement trottée en même temps que le trombone de l’orchestre, un solide garçon dont la tête faisait penser aux images qui ornent les romances sentimentales.
(Champeaubert, Le Journal)
Se dépêcher.
Quand je sors, c’est avec orgueil
Que je me mets en grand’ tenue ;
Les p’tits tendrons me font de l’œil,
J’vous avou’ qu’mon cœur éternue,
Mais sitôt rentré, cré mâtin !
Faut qu’aux écuri’s je me trotte,
Et quand je lav’ le cul d’Cocotte,
Pour l’amour j’n’ai plus de béguin !
(Rosario)
Argot classique, le livre • Telegram