Vieille (ma)

Vieille (ma)

Delvau, 1866 : s. f. Expression de tendresse banale employée entre hommes, — je me trompe, entre cabotins.

Rigaud, 1881 : Terme d’amitié. C’est-à-dire vieux de la vieille garde, ancien camarade, — dans le jargon des cabotins. — Un vieux pilier de café m’a assuré que le mot était employé par allusion à la vieille eau-de-vie, que les habitués aiment beaucoup ; d’où quelqu’un pour qui on a de l’affection ou simplement de la sympathie devient « votre vieille ».

Apollon, Épicure et le sultan Belboula se succèdent en s’appelant ma vieille.

(Monselet, Acteurs et actrices)

Bientôt le café fut plein… il y avait des renommées, même des gloires… hommes et femmes s’appelaient ma vieille, ma petite vieille. C’est courant, et il y a longtemps que cela dure.

(L. Veuillot, Les Odeurs de Paris)


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique