France, 1907 : Élève de deuxième année à l’École des arts et métiers, pour vice-crit, vice-conscrit. L’élève de troisième année est le conscrit.
Puis je fus le viscrit fidèle
Qu’en un an l’école à formé.
Je revenais tout plein de zèle,
Avec un esprit transformé.
Alors relevant ma visière,
Baissant de ma veste le col,
Je cheminais la mine altière,
Fendant, prêt à prendre mon vol !
Ah ! que j’étais heureux à cet âge,
Alors je ne doutais de rien :
Laissant du conscrit le langage,
L’argot du viscrit fut le mien.
(R. Roos)
