Vrille

Vrille

Delvau, 1866 : s. f. Lesbienne, — dans l’argot des souteneurs.

Virmaître, 1894 : Femme pour femme. Pourquoi vrille ? Elle ne perce rien (Argot des souteneurs).

Rossignol, 1901 : Voir gousse.

Hayard, 1907 : Tribade.

France, 1907 : Lesbienne.

Vrille (voleur à la)

Larchey, 1865 : « Voleur pénétrant dans les maisons en pratiquant aux volets une ouverture carrée à l’aide de quatre trous de vrille entre lesquels il fait jouer une scie très-fine. »

(Canler)

Vriller du nez

France, 1907 : Froncer le nez ; exprimer par le jeu des muscles nasaux le mécontentement, le dédain, le dégoût. Expression du Centre.

Vrilleur

France, 1907 : Voleur de nuit qui dévalise les boutiques, spécialement celles des bijoutiers, en pratiquant une ouverture dans la devanture au moyen d’une mèche ou vrille.

Vrilleurs

Virmaître, 1894 : Les vrilleurs sont des voleurs de nuit qui dévalisent les boutiques des bijoutiers. Ce vol nécessite une audace extraordinaire. Avec l’avant-courrier (mèche), ils percent la devanture en tôle de plusieurs trous en carré ; avec une scie fine introduite dans l’un des trous, ils scient la tôle et pratiquent une ouverture assez large pour y passer le bras. À l’aide d’un diamant, ils coupent la glace en carré également, pour que les débris ne fassent pas de bruit en tombant ; préalablement, ils appliquent sur la partie coupée un fort tampon de mastic, après quoi, à l’aide d’une tringle d’acier, ils attirent à eux tous les bijoux qu’ils peuvent. Ils en est qui raflent tout un étalage en quelques minutes (Argot des voleurs). N.


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique