d’Hautel, 1808 : Il est de tous bons accords. Signifie il est d’une humeur égale et facile, il condescend volontiers à tout ce qui peut plaire à ses semblables.
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Accord
d’Hautel, 1808 : Il est de tous bons accords. Signifie il est d’une humeur égale et facile, il condescend volontiers à tout ce qui peut plaire à ses semblables.
Accordailles
d’Hautel, 1808 : Cérémonies dont on fait précéder ordinairement la signature d’un contrat.
On dit, pour révoquer en doute une union projetée, que Les accordailles ne sont point encore signées. Il est du bon ton de dire Les accords.
Virmaître, 1894 : Synonyme de fiançailles ; il y a toutefois une légère nuance : elles se font généralement sans le secours du maire ; les conjoints ne sont pas liés par l’écharpe municipale (Argot du peuple). N.
Accordéon
Delvau, 1866 : s. m. Chapeau Gibus, — dans l’argot des faubouriens, par allusion au soufflet placé à l’intérieur de ce chapeau. Se dit aussi d’un chapeau ordinaire sur lequel on s’est assis par mégarde.
Rigaud, 1881 : Chapeau à claque, chapeau sur lequel on s’est assis avec ou sans intention.
T’es pas un frère ! tu m’as mis mon chapeau en forme d’accordéon.
(Le Triboulet du 22 fév. 1880.)
France, 1907 : Chapeau gibus.
Accorder
d’Hautel, 1808 : Accorder ses flûtes. Faire ses préparatifs, se mettre en mesure pour l’accomplissement d’un dessein quelconque.
Ils s’accordent comme chiens et chats. Se dit d’un ménage où le mari et la femme se querellent, se disputent continuellement ; et par extension, de toutes personnes dont les caractères sont incompatibles.
Accorder sa flûte
Delvau, 1864 : Se préparer à l’acte vénérien ; bander, — la pine de l’homme étant l’instrument dont les femmes connaissent le mieux l’embouchure et dont elles jouent le plus savamment, soit avec la langue, soit avec les doigts, soit avec le cul.
Allons, mon bel ami, accordez votre jolie petite flûte.
Durand
Mais Jeannot plus se délectait
D’accorder sa flûte avec elle.
Théophile.
Accorder ses faveurs
Delvau, 1864 : Se dit d’une femme qui ouvre son cœur, ses bras et ses cuisses à un homme pour qu’il use et abuse de cette ouverture.
Ne sera-ce qu’une déclaration de sentiment ? Faudrait-il lui accorder les faveurs ?
La Popelinière.
Accordeur de flûtes
La Rue, 1894 : Juge de paix.
Virmaître, 1894 : Juge de paix (Argot du peuple). V. Baton.
Accordeur de la camarde
Rigaud, 1881 : Le bourreau, lorsqu’il procède à la toilette du condamné à mort.
Accordeur de pianos
Rigaud, 1881 : Libertin qui prend la taille des femmes pour un clavier, et qui pince, tapote et palpe comme s’il promenait ses doigts sur les touches d’un piano.
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