Asperge
Asperge
d’Hautel, 1808 : C’est une asperge sucée. Comparaison railleuse et triviale que l’on applique à une personne grande et efflanquée, dont le maintien est roide et embarrassé.
Delvau, 1864 : Le membre viril — dont les femmes sont si friandes, et qu’elles sucent volontiers, avec la sauce blanche qui les accommode ordinairement.
Asperge montée
Delvau, 1866 : s. f. Personne d’une grandeur démesurée et, avec cela, maigre. Argot du peuple.
Virmaître, 1894 : Grande femme toute en jambes, maigre et sèche comme un copeau. On dit aussi : longue comme un jour sans pain (Argot du peuple).
France, 1907 : Personne grande et maigre ; argot populaire.
Aspergès
Delvau, 1864 : Le membre viril avec lequel, en effet, nous aspergeons de foutre le con des femmes. — On dit mieux : Goupillon.
C’est bien dit ; car, comme j’estime,
L’aspergès d’un moine sans doute
Est si bon, qu’il n’en jette goutte
Qu’elle ne soit bénie deux fois.
(Ancien Théâtre français.)
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