Virmaître, 1894 : Bien avant que les Aztèques ne vinssent du fond du Brésil, cette expression servait à désigner les êtres chétifs et malingres (Argot du peuple). V. Avorton.
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Astique
Virmaître, 1894 : Bien avant que les Aztèques ne vinssent du fond du Brésil, cette expression servait à désigner les êtres chétifs et malingres (Argot du peuple). V. Avorton.
Astique (faire l’)
Rigaud, 1881 : Astiquer son fourniment, faire son lit, cirer ses bottes, — dans le jargon de Saint-Cyr.
L’astique, une science très amusante de la grande manœuvre en plusieurs tableaux, qui se joue entre les quatre murs de l’École.
(R. Maizeroy, La Vie moderne, 2 août 1879.)
Astiqué à l’ail (un ceinturon)
Merlin, 1888 : Brillant comme du vernis. Pour arriver à ce résultat, il faut en user, de l’huile de coude !
Astiquer
Delvau, 1864 : Faire l’amour, — dans l’argot des filles et des maquereaux, l’astic pour eux étant une épée, et l’épée piquant.
Larchey, 1865 : Nettoyer.
Quand son fusil et sa giberne sont bien astiqués.
1833, Vidal.
Un troupier dira de bourgeois élégants : Ce sont des civils bien astiqués. La marine donne à ce mot de nombreux synonymes :
Peste ! maître Margat, vous avez l’air d’un Dom Juan… — Un peu, que je dis ! on a paré la coque… On s’a pavoisé dans le grand genre ! On est suifé et astiqué proprement.
Capendu.
Astiquer : Battre.
Sinon je t’astique, je te tombe sur la bosse.
Paillet.
Du vieux mot estiquer : frapper d’estoc ou de la pointe. V. Du Cange. — Nous croyons cette étymologie commune à l’autre sens. L’homme qui frappe droit exécute le même mouvement qu’un fourbisseur en exercice.
Fustier, 1889 : Fourbir, nettoyer, se pomponner.
C’est qu’on est un peu beau, mon vieux,
Quand on s’astique.
(Le Caïd, opéra-bouffon, act. I, sc. X.)
Astiquer (s’)
Delvau, 1864 : Se masturber, soit seul, soit à deux.
Deux gendarmes, un beau dimanche,
S’astiquaient le long d’un sentier ;
L’un branlait une pine blanche
Et l’autre un vit de cordelier.
(Parnasse satyrique XIXe siècle.)
Delvau, 1866 : v. réfl. Se chamailler de paroles avant d’en venir aux voies de fait. On dit aussi Astiquer quelqu’un, dans le sens d’Agacer.
Fustier, 1889 : Se masturber.
Astiquer la baguette
Delvau, 1864 : Branler un homme, — le ventre de la femme servant de tambour à cette baguette-là, que nous savons tous manier aussi bien que les tapins de profession.
Celle-ci, d’un tambour astiquait la baguette.
Louis Protat.
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