Baume
Baume
d’Hautel, 1808 : Se débarbouiller ou débarbouiller quelqu’un avec le baume de son cœur. Pour dire débarbouiller, nettoyer la figure de quelqu’un ou la sienne avec sa salive comme le pratiquent ordinairement les nourrices, à l’égard de leurs nourrissons.
Mettre du baume dans le sang à quelqu’un. Le tranquilliser, le rassurer sur ses inquiétudes ; le calmer par des paroles consolantes et des espérances flatteuses. Voyez Argent.
Baume d’acier
Delvau, 1866 : s. m. Les outils du chirurgien et du dentiste, — dans l’argot du peuple, qui ne se doute pas que l’ancienne pharmacopée a eu, sous ce nom-là, un remède composé de limaille d’acier et d’acide nitrique.
Rigaud, 1881 : Instrument de chirurgie.
France, 1907 : Instrument de chirurgie. Baume de porte en terre, poison.
Baume de vie (ou de vit)
Delvau, 1864 : La semence de l’homme, — que donne le vit et qui donne la vie.
C’était pour ce procurer mille morts délicieuses, qu’il ménageait avec art ce baume précieux qui donne la vie.
(Félicia.)
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