d’Hautel, 1808 : Sobriquet que l’on donne à un étudiant en chirurgie.
Delvau, 1866 : s. m. Étudiant en médecine, — dans l’argot du peuple.
France, 1907 : Étudiant en médecine. Le nom de carabin était autrefois appliqué aux garçons barbiers, à l’époque où les barbiers étaient, en même temps, chirurgiens et apothicaires, ayant pour arme une seringue. On les appelait aussi carabin de Saint-Côme.
Et, dans une indignation qu’il n’analysa point, Fouesnel fut sur le point de s’écrier : « Barbares ! » quand il vit les carabins enfoncer leurs scalpels dans cette blancheur de marbre, avec l’impatience d’une meute à l’hallali, une joie sourde de dépecer, de scier, d’ouvrir, de débiter ce corps de supplicié comme une pièce de boucherie.
Hugues Le Roux, Les Larrons)
— Il y a précisément un carabin qui habite sur mon carré. Vous savez, le grand blond qui était au café, un jour, comme nous passions… qui nous a arrêtées pour nous forcer à trinquer avec lui et ses amis… Il est interne à la Pitié et on le dit très fort, plus fort que biens des grands médecins…
(Albert Cim)