Delvau, 1864 : Monter sur une femme comme sur une cavale pleine d’ardeur, et la conduire au bonheur à grands coups de cet éperon que nous avons tous au bas du ventre.
Il m’a dit que, lorsqu’il me pouvait tirer à l’écart, il était si animé à me chevaucher sur-le-champ, qu’il ne pouvait plus commander à son vit roide.
Mililot.
Vous me promîtes que quand vous seriez mariée, je vous chevaucherois.
(Les cent Nouvelles nouvelles.)
Carmes chevauchent nos voisines,
Mais cela ne m’est que du moins.
F. Villon.
Un médecin, toi sachant,
Va ta femme chevauchant.
Tabourot, S. Des Accords.
Les dévotes beautés qui vont baissant les yeux,
Sont celles le plus souvent qui chevauchent le mieux.
Piron.
France, 1907 : Besoigner une femme, faire ce que Rabelais appelait la bête à deux dos.
Comme sur un fumier fond un oiseau de proie,
Le soudard, bondissant sur la fille de joie,
La chevauche…
(Jean Richepin)
Telles d’un air bigot qui vont baissant les yeux
Sont celles bien souvent qui chevauchent le mieux.