d’Hautel, 1808 : Aller contre vent et marée. S’engager dans une affaire, malgré toutes les contrariétés qui s’opposent à son succès.
Si vous voulez prendre cette peine, je n’ai rien contre. Signifie, je ne m’oppose point à ce que vous preniez cette peine ; j’accède volontiers à votre désir.
Faire contre fortune bon cœur. Voy. Cœur.
Delvau, 1866 : s. m. Consommation personnelle, au café, que l’on joue avec une autre personne contre sa consommation.
France, 1907 : Consommation jouée au café.
France, 1907 : Complice d’un filou.
Le directeur d’un journal de sport a annoncé à ses lecteurs une prime de cinq cents francs pour celui qui donnerait au journal les meilleurs pronostics, c’est-à-dire qui désignerait à l’avance les gagnants d’une journée de courses d’Auteuil, de Longchamps où de tout autre hippodrome.
Or, nous le faisons remarquer aux naïfs, les cinq cents francs seront toujours gagnés par des amis du journal, autrement dit : par des complices ou contres.
(Hogier-Grison, Le Monde où l’on flibuste)