Craque
Craque
Delvau, 1866 : s. f. Menterie, — dans l’argot des enfants et des faubouriens qui ont vu jouer sans doute le Monsieur de Crac dans son petit castel, de Colin d’Harleville.
La Rue, 1894 : Mensonge. Craquelin, menteur.
France, 1907 : Mensonge, histoire invraisemblable, vantardise ; germanisme. Les Anglais ont le même mot, crack, vantard.
Craquelin
anon., 1827 : Menteur.
Raban et Saint-Hilaire, 1829 : Menteur.
Bras-de-Fer, 1829 : Menteur.
Halbert, 1849 : Menteur.
Delvau, 1866 : s. m. Homme chétif, — dans l’argot des marins, qui d’un coup de poing feraient craquer les os à de plus solides.
France, 1907 : Menteur.
France, 1907 : Homme chétif.
Craquer
d’Hautel, 1808 : Mentir ; dire des gasconnades ; hâbler.
Cet homme ne fait que craquer. Pour ment continuellement, n’ouvre la bouche que pour débiter des impostures.
Delvau, 1866 : v. n. Mentir, gasconner à la parisienne.
France, 1907 : Mentir, gasconner.
Craquerie
d’Hautel, 1808 : Menterie, bourde, gasconnade ; conte en l’air, hâblerie, promesse vaine et de nul effet.
Craqueur
d’Hautel, 1808 : Hâbleur, gascon, imposteur ; homme exagéré dans tous ses discours.
Delvau, 1866 : s. m. Menteur, Gascon, — de Paris.
Virmaître, 1894 : Menteur (Argot du peuple).
Hayard, 1907 : Menteur.
France, 1907 : Menteur, gascon.
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