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Câlin

Calin

France, 1907 : Fontaine d’étain dont se servent les marchands de coco.

Câlin

d’Hautel, 1808 : Un câlin. Sobriquet qu’on donne à un paysan qui, sous un air niais, sot et indolent, cache beaucoup de finesse et d’industrie.

Fustier, 1889 : Tonnelet d’étain dont se servent les marchands de coco. Le tonnelet lui caresse, lui câline le dos. (Richepin.)

Câliner

d’Hautel, 1808 : Faire le câlin, flatter, carresser quelqu’un.
Se câliner, avoir grand soin de sa personne, se délicater, se dorloter ; vivre dans l’indolence et l’oisiveté.

Calinier

France, 1907 : Amoureux.

Quant aux jeunes filles, bien attifées et proprettes, elles vont, après vêpres, se promener par groupes, sur la route, jacassant bruyamment et cherchant à attirer l’attention des garçons par des poussées et des rires. Quelques-unes attendent leurs amoureux, qu’on appelle le calinier. On se dit bonjour en passant, on échange des plaisanteries au gros sel, mais les groupes n’osent s’arrêter et chacun, à regret, continue son chemin… Une seule fois par an, le calinier est autorisé à offrir le bras à sa calinière ; c’est au jour de la fête appelée ici le festin.

(Hector France, Impressions de voyage)

Calino

Larchey, 1865 : Homme ridiculement naïf. — C’est une pièce du vaudeville qui a vulgarisé ce nom et ce type.

L’artiste était fort ennuyé par une espèce de calino.

Figaro.

Delvau, 1866 : s. m. Nom d’une sorte de Jocrisse introduit par Antoine Fauchery dans un vaudeville, et qui a été appliqué depuis à tous les gens assez simples d’esprit, par exemple, pour s’imaginer avoir vu bâtir la maison où ils sont nés.

France, 1907 : Nom d’une sorte de Jocrisse introduit par Antoine Fanchery dans un vaudeville, vers 1858, et dont la presse s’est emparée pour en faire un nouveau type auquel on attribue toutes les niaiseries et toutes les naïvetés. Le nom vient, du reste, du vieux mot calin (niais) et on le trouve dans Tallemant des Réaux : « L’artiste était fort ennuyé par une espèce de Calino. »
Cependant, s’il faut s’en rapporter à certains étymologistes, ce type de la naïveté burlesque aurait réellement existé.

C’était un garçon fort connu des artistes qui fréquentaient vers 1846 l’ancien café de la Porte Saint-Martin, où il s’était créé une véritable célébrité.

Calinot

Rigaud, 1881 : Type du naïf, petit fils de La Palisse et frère de Jocrisse. Découvert par MM. Ed. et J. de Goncourt dans : Une Voiture de Masques, Calino a été mis en pièce par MM. Barrière et Fauchery. L’orthographe primitive de MM. de Goncourt donne Calinot par un t aujourd’hui l’on écrit Calino sans t, probablement par économie, puisque Calinot a fait calinotades.

Calinotade

Delvau, 1866 : s. f. Naïveté qui frise de près la niaiserie.

Rigaud, 1881 : Naïveté digne de Càlino.

Calinte

Rigaud, 1881 : Culotte, — dans le jargon des voyous. — Ta calinte bâille, ta culotte est déchirée.


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